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Shaolin Zhou quan Tui
- Le style des jambes du bonze Zhou Tong de Shaolin |
Zhou Tong était dans l'histoire
chinoise, le maître de wushu du héros national Yue Fei qui
vécut sous la Dynastie des Song (960-1279).
Zhou Tong était un bonze qui maîtrisait les arts de combat
et qui prit sous sa tutelle le jeune guerrier.
Nous ne savons pas si le style des jambes du moine Zhou Tong fut celui
originellement pratiqué par le bonze. Probablement qu'ultérieurement,
les moines du temple de Shaolin reprirent son nom pour attacher le style
à un personnage illustre.
Toujours est il que le Style des pieds du bonze Zhou Tong fut pratiqué
au monastère de Shaolin et était une méthode redoutable
pour le combat, efficace en un temps assez court.
maîtres du Shaolin, Cao
Yihai,
Gong Chenxiang et Hai Deng en action |
Le style comporte de nombreux
sauts, des coups de pieds et des enchaînements de poings rapides
entraînant tout le corps en avant.
Les poings et les pieds s'enchaînent comme des météorites et frappent
loin en avant sans donner de répit à l'adversaire. Le travail de la
légèreté, ou qinggong fait partie de ce style, et l'adepte apprend à
sauter contre un mur avec des poids accrochés aux mollets.
C'est un style destiné à de jeunes pratiquants, étant beaucoup axé sur
la force externe ganjin et les nombreux coups de pieds qui caractérisent
les styles du monastère de Shaolin.
Cao Yihai (1903-1938), originaire de la ville de Canzhou, partit de chez
lui à l'âge de 15 ans pour étudier les arts martiaux dans les montagnes
de Gunlun, au nord-ouest de la Chine, et c'est là qu'il y rencontra un
moine bouddhiste, le bonze Lian Kuo qui le prit pour élève et qui lui
enseigna le style des jambes du moine Zhou Tong du monastère de Shaolin. |
Cao Yihai eut une vie d'errance et de
difficultés, ayant même recours à la mendicité
et aux performances de son art pour manger. Il partit ensuite pour Nanjing,
où il intégra le fameux nanjing guo shu guan. Là,
il fut remarqué par Guo Zhangsheng qui lui enseigna le style Tongbiquan
de Canzhou en 24 mouvements.
Cao Yihai était maigre, de haute stature, mais ses jambes étaient
remarquables; on disait de lui que ces jambes étaient encore meilleures
que ces poings.
Il fit aussi la rencontre de Gong Chenxiang (1892-1980), avec lequel il
échangea ses connaissances dans le style du moine Zhou Tong contre
le Tongbiquan que maîtrisait Gong.
Le style des pieds du moine Zhou Tong n'est pas très connu en Chine,
et il n'est pratiqué que par quelques-uns. On le retrouve aussi
à l'ouest de la Chine, ou il est appelé le Zhou tong
xiao mu, ou Zhou jia quan, ou encore boxe de la famille Zhou.
Gong Chenxiang combina les positions du Tongbiquan avec les jambes de
Zhou Tong pour arriver au système que nous connaissons aujourd'hui.
Ce style comporte 10 formes de base et 13 techniques dites secrètes.
descriptif du système en 38
mouvements
1) xia suo - fermer vers le bas
2) zhang quan - le poing qui éclate
3) ping quan - le poing plat
4) gui la zhua - le diable ramène et saisit
5) tou zhou jian - tête, coudes, épaules
6) jing li - saluer
7) teng tui (wo xin tui) - le coup de pied qui couche le cour
8) tan tui - la jambe claquante
9) ci mian tui - le chassé
10) shi li fan zhuang-le coup de pied retourné en croix
11) li he tui - coup de pied intérieur
12) wai bai tui - coup de pied extérieur
13) li wai tui - coup de pied intérieur et extérieur
14) bai he liang shi - coup de pied de la grue blanche
15) yin - yang lan men tui - coup de pied qui garde la porte des deux côtés
16) sao tui - coup de pied qui fauche
17) di sao tui - coup de pied qui fauche vers le bas
18) hou sao tui - coup de pied qui fauche vers l'arrière
19) tiao bu ci mian tui -chassé sauté
20) hei lu ba wei - coup de pied de l'âne noir
21) liu yin tui - coup de pied qui rentre par le bas
22) gun fan - roulades
23) di shi zi tui - coup de pied bas en ciseaux
24) qui zi tui - coup de pied marteau
25) hei hu ba xin - le tigre noir arrache le cour
26) ye ma zhuang qiang - le cheval sauvage défonce le mur
27) shuang ma hui tou - le cheval retourne la tête
28) jing ji dian tou - le coq d'or pique de la tête
29) tong zi bai fo - l'énuque prie le bouddha
30) jing long kan zhua - le dragon d'or ramène les griffes
31) hu pu zi teng tui - le tigre ramène et donne un coup de pied
32) li mao pu shu - le chat sauvage sort ses griffes
33) qin she pu du - le serpent vert sort le venin
34) er long chan zhu - les deux dragons jouent avec la sphère
35) bai yuan chu dong - le grand singe blanc sort de la caverne
36) liu xin kai yue - les poing météores cassent la lune
37) che quan - sauter en arrière en frappant
38) qi xin tui - le coup de pied de la grande ourse
Transmission du style
Stage de Shaolin à Hangzhou avec les élèves de Lausanne, Suisse
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The
Legs of the Bonze Zhoutong, from the Shaolin monastery
This system which
does not exist any more in the monastery of Shaolin today would date from
the Song Dynasty (960-1279). Zhou Tong, a Buddhist bonze and Master of
martial arts would have taught it to the General Yue Fei, then it would
thus have been perpetuated since several generations. This information
is difficult to prove, it is however to consider that this style was applied
formerly to the monastery of Shaolin, then especially in the west of China,
in the provinces of Gansu and Shaanxi. The style refers also to Wu Song
and with its famous techniques of legs and double hands strikes, many
techniques of the style are influenced by the legs of Wu Song system of
fighting.
The system `Chojiao' make also reference to Wu Song, and it should be
noted that if Wu Song was very strong in its techniques of legs, one refers
to him as creator of these systems, it
is possible that these techniques of legs were a common school under the
Song dynasty. Shaolin Zhoutui comprises many jumps and kicks, a great
power of striking and it is appropriate especially for young vigorous
practise. This style is not based on the ' cleaver force ' (qiao Li),
but in the deployment of the physical force (gang jin). These many
kicks and its jumps ahead are the subject of a specific drive which consists
in running on an increasingly tilted wooden board (qing gong). This system
which is not very long is immediately effective for fighting, and it thus
quickly makes it possible to train a practitioner in the art of the Chinese
fist. The system was transmitted from Cao Yihai (Cao Yanhai) (1903-1938)
who learned it from a Buddhist monk called Lian Kuo. Gong Chenxiang (1892-1980),
the wushu brother of Cao Yihai mixed in the aspect of Tongbiquan from
Cangzhou.
Transmitted like a style of combat for the soldiers of the army of the
Chinese nationalist party before the Second World War, the Guomindang,
it was also taught at the famous school of martial arts of Nanjing, Nanjing
guoshu guan. Then the system disappeared little by little.
In the town of Hangzhou, Shaolin Zhoutui continues to be transmitted until
our days with the students of Gong Chenxiang.
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