Échange de marchandises Suisse – Chine

Chiffres hors lingots d’or et autres métaux précieux, devises, pierres et gemmes anciennes, œuvres d’art et antiquités, en millions de francs suisses
Source DFAE, SECO , Office fédéral de la statistique; sans Hongkong et Macao, Administration fédérale des douanes.

Année Exportations Importations Solde
2018 12’180 14’242 -2’063
2019 13’392 14’894 -1’502
2020 14’734 16’096 -1’361
2021 15’573 17’948 -2’375
2022 15’905 20’376 -4’470
2023 15’356 17’923 -2’568


Chiffres antérieurs avec or, métaux précieux, etc.

Année Exportations
Importations
Solde
1989 630 387 – 243
1990 415 419 – 4
1991 471 710 – 239
1992 620 875 – 255
1993 943 1’084 – 141
1994 863 1’144 – 281
1995 843 1’075 – 232
1996 888 1’204 – 316
1997 938 1’562 – 624
1998 809 1’682 – 873
1999 990 1’800 – 810
Année Exportations
en Chine
Importations
en Suisse
Solde
2000 1’403 2’301 – 898
2001 1’668 2’258 – 590
2002 2’070 2’216 – 146
2003 2’485 2’423 62
2004 3’107 2’841 266
2005 3’467 3’378 89
2006 4’105 3’931 174
2007 5’419 4’782 637
2008 6’111 4’996 1’115
2009 5’501 5’161 340
Année Exportations
en Chine
Importations
en Suisse
Solde
2010 7’471 6’086 1’381
2011 8’841 6’310 2’531
2012 (1) 9’307 10’378 – 1’071
2013 19’453 11’431 8’022
2014 16’589 12’172 4’687
2015 19’264 12’392 6’872
2016 26’769 12’315 14’454
2017 23’965 13’110 10’855
2018 29’587 14’437 15’150
2019 21’407 15’048 6’359


(1) En raison du changement intervenu dans la méthode de collecte des données pour les importations (pays d’origine plutôt que pays de production), les chiffres des importations pour 2012 ne peuvent être comparés aux années précédentes. Voir à ce sujet le rapport sur la politique économique extérieure 2012, page 62 et suivantes.
Extrait :

« 5 Politiques sectorielles
5.1 Circulation des marchandises industrie/agriculture
5.1.1 Statistique du commerce extérieur

Le 1er janvier, le Conseil fédéral a mis en vigueur l’ordonnance sur la statistique du commerce extérieur révisée. Celle-ci introduit un changement essentiel concernant le pays de provenance au moment de la saisie des informations relatives aux importations de marchandises. C’est désormais le «pays d’origine» qui est déterminant pour la statistique, à savoir le pays dans lequel la marchandise a été entièrement extraite ou produite, ou dans lequel elle a subit la dernière transformation ou le dernier traitement substantiel. Jusque-là la provenance des importations était classée selon le «pays de production», c’est-à-dire le pays dans lequel la marchandise avait été mise en libre circulation pour la dernière fois, indépendamment d’une éventuelle transformation de la marchandise dans ce pays et quelle que soit l’ampleur de celle-ci. La reprise de cette nouvelle méthode du relevé faite dans le cadre de la collaboration dans le domaine statistique (EUROSTAT), permet à la Suisse d’harmoniser sa base légale avec celle de l’UE et donne une image plus nette de la réalité économique au niveau international des chaînes de valeur ajoutée que celle donnée par la méthode précédente.

Le passage au pays d’origine a pour conséquence des variations parfois conséquentes dans la balance commerciale en fonction des pays. Ainsi en 2011, le volume des importations saisi en provenance de Chine passe de 6,3 à 9,6 milliards de CHF (+3,3 milliards de CHF) et dès lors, la part de la Chine dans les importations totales de la Suisse augmente de 3,4 à 5,2 %. Selon la nouvelle méthode du relevé des données, la balance commerciale de la Suisse avec la Chine ne présente donc plus un excédent de 2,5 milliards de CHF, mais un déficit de 0,9 milliard de CHF. Ce déficit commercial devrait se maintenir dans des proportions similaires durant l’année sous revue. Les données relevées selon la nouvelle méthode reflètent mieux qu’avant l’importance croissante de la Chine et d’autres États asiatiques, tels l’Inde, l’Indonésie ou le Vietnam, ou des États-Unis, du Japon et de la Turquie en tant que marchés d’approvisionnement pour l’économie suisse. En revanche l’importance des valeurs d’importation saisies en provenance de divers pays de l’UE diminue. En effet, nombre de marchandises à destination de la Suisse et issues de pays tiers circulent souvent via des ports maritimes européens et – pour des raisons logistiques – sont mises en libre circulation sur le territoire de l’UE, avant d’être transportées à destination de la Suisse («effet Rotterdam»). Selon l’ancienne méthode de relevé des données, ces marchandises étaient saisies comme étant en provenance du pays de l’UE concerné. Sur la base du principe de «pays d’origine», en 2011, la valeur des importations en provenance de l’UE diminue de 142,6 à 134,8 milliards de CHF (–7,8 milliards de C HF), ce qui représente une réduction de 77 % à 73 % de la part de l’UE dans l’ensemble des importations de la Suisse. Il en ressort une diminution du déficit de la balance commerciale vis-à-vis de l’UE de 25,9 à 18,1 milliards de CHF. »


À noter en plus:
– depuis 2002: y compris l’électricité, les marchandises en retour et le trafic de perfectionnement à façon
–  depuis 2012: y compris l’or et l’argent en lingots ainsi que les pièces de monnaie
– depuis 2012: pays d’origine (avant: pays de production)
– depuis 2013: nouvelle méthode de mesure des flux d’électricité


Pour des données détaillées, voir la rubrique Rapports économiques.

Commerce bilatéral janvier – décembre 2002
extrait du Bulletin 2002/01 de la Chambre de commerce Suisse-Chine
(en anglais, pdf, 1 p., 100 kb)

Commerce bilatéral janvier – décembre 2001
extrait du Bulletin 2002/01 de la Chambre de commerce Suisse-Chine
(en anglais, pdf, 1 p., 52 kb)

 

Modification de la page le 04.10.2024