Articles et ouvrages spécialisés – 2012
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Vocabulaire du chinois contemporain 1bis Présentation de l’éditeur : L’auteure : Autres ouvrages de l’auteure :
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Un paradigme Jean François BILLETER, Paris, éditions allia, 2012, 128 p., € 6,20 ISBN 978-2-84485-583-1 Présentation tirée du site des éditions allia : «Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François BILLETER nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un » changement de paradigme « . Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s’agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour BILLETER, il ne faut plus voir l’esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l’action, la pensée, et la transcendance. Il n’est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : « L’esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d’inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n’est plus quelque part au-dessus » (p. 77). Il n’y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d’inconnu que j’ignore moi-même, et qu’il me faut laisser advenir. À travers les notions d’activité et d’intégration, associées au travail du corps, l’auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui » prend » le lecteur dans ce livre, c’est la manière dont Jean François BILLETER décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d’idées (« L’idée vient en parlant », comme l’écrit Kleist), d’actions (Que vais-je faire aujourd’hui?), d’une manière si précise qu’elle amène vraiment à s’interroger sur cet « avènement » de la pensée, comme production de l’activité du corps.A. B. Esprit, novembre 2012.Par quoi commence la philosophie ? Voilà la grande question qui taraude le petit essai de Jean François BILLETER. Pour le sinologue, spécialiste de Tchouang-tseu, le point de départ de la pensée réside non dans l’étonnement, comme le pensait le Grec Aristote, mais dans l’observation. Dans le fait de regarder plutôt que de voir. Assis dans un café et non reclus dans sa bibliothèque, comme en suspension, le philosophe a décidé de prendre son temps, de se rendre disponible à tout ce qui peut survenir : » J’ai pris le parti de m’intéresser aux phénomènes que je puis observer moi-même, les plus familiers, ceux qui forment l’infiniment proche et le presque immédiat. » Cette relation immédiate au monde se double d’une intimité avec le lecteur, pris à partie, tutoyé tel un ami, invité à se faire l’allié de l’expérience qui se joue dans Un paradigme. Une expérience inouïe, aussi puissante que délicate. BILLETER invente, en effet, une philosophie en train de se faire : celle de l’intégration, dont le meilleur exemple réside pour lui dans le » geste « , cette intelligence du corps qui transforme ce qui est d’abord artificiel en un mouvement naturel : verser un verre d’eau, ouvrir une porte, donner un coup de marteau, jouer du violon, etc. » Une fois que j’ai mis au point un geste, je le possède pour toujours. « Le lecteur est comme hypnotisé par cette simplicité philosophique, mis au diapason. Est-ce lui alors ou l’auteur qui affirme : « Un grand calme me gagne. A mesure qu’il s’approfondit, le visible se met à flotter, s’allège et finit par se dissoudre en énergie pure »? Juliette CERF, Télérama, octobre 2012. » Lire un extrait d’Un paradigme. Autres ouvrages et articles de Jean François BILLETER, qui fut professeur et le fondateur des études chinoises à l’Université de Genève :
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Fragen zur sozialen Sicherheit von Schweizer Expats in der Volksrepublik China aufgrund des schweizerischen und chinesischen Rechts Michael LAUENER, Université de Saint-Gall, 2012, 79 p. Thèse présentée dans le cadre du Executive Master of European and International Business Law M.B.L.-HSG Document à télécharger dans le site de l’étude Eiger Law. |
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China’s Vanishing Worlds Countryside, Traditions and Cultural Spaces Textes de CHUANG Hsin-Mei et Matthias MESSMER, photographies de Matthias MESSMER, Benteli Verlag, 2012, 336 p., $ 54.–, CHF 68.–. Environ 1’000 illustrations. ISBN 978-3-7165-1753-6 Présentation de l’éditeur : « Das ländliche China – Ort schwindender Traditionen.Nur wenige Kilometer von den grandiosen Silhouetten chinesischer Metropolen entfernt beginnt das riesige Land China, der häufig vergessene Raum hinter der glamourösen Grossstadtwelt. Auf den Spuren alter Handelsrouten, einst blühender Marktflecken, verlassener Gutshöfe, abgewirtschafteter Modelldörfer und mystischer Rituale haben die Verfasser des Buches die Weiten des Landesinnern erforscht, dort, wo die Mehrheit der Chinesen noch immer lebt. Über einen Zeitraum von sieben Jahren hinweg haben sie wertvolle Zeitzeugnisse in Form von Bildern und Texten gesammelt – entstanden ist eine beeindruckende Dokumentation über die Folgen der rasanten Modernisierung einer noch immer vom Totalitarismus geprägten Gesellschaft und über das häufig harte Leben der Menschen im ländlichen China. Ersichtlich werden in diesem Bildband auch die Narben von Chinas jüngerer Geschichte, die Verödung und das Verschwinden von einst reichen Kulturräumen oder der Verfall von Traditionen aus den vergangenen Jahrhunderten. »Dossier de presse (pdf, 2 p., 626 kb)M. Matthias MESSMER, né en 1967, a fait des études de politique, de droit et d’économie à l’université de St. Gall. Il est détenteur d’un doctorat de la Faculté des sciences sociales de Constance. Ses recherches se centrent sur les aspects interculturels, les thèmes liés à la Chine et à la culture chinoise. M. MESSMER est également chercheur associé de l’Université de Fribourg.Mme CHUANG Hsin-Mei, née en 1979 à Taiwan, diplômée ès sciences de l’information de l’Université Wisconsin-Madison. Elle travaille en tant que médiatrice culturelle pour des institutions suisses présentes à Shanghai.. Elle écrit des contributions littéraires et des comptes rendus de voyage pour des revues taïwanaises. Autres publications de Matthias MESSMER: – China – Schauplätze west-östlicher Begegnungen, 2007 – Jewish Wayfarers in Modern China. Tragedy and Splendor, 2012 |
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Chinoises au XXIè siècle. Ruptures et continuités Tania ANGELOFF et Marylène LIEBER (dir.), Paris, Asiathèque, 2012, 240 p. 26 € ISBN 9782707171559 Présentation de l’éditeur : « Comment vivent les femmes chinoises aujourd’hui ? Quel est leur statut et quelles places occupent-elles dans la Chine contemporaine ? En quoi les bouleversements économiques et sociaux depuis les années 1980 ont-ils modifié leurs situations et leur accès aux droits ? Observe-t-on des mutations dans leurs rapports à la famille, à l’éducation, au travail et à l’emploi ou encore à la sexualité ? Comment sont-elles représentées au cinéma ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage collectif, résolument pluridisciplinaire, entend répondre. Anthropologues, démographes, historiens, sociologues et politistes réfléchissent aux mutations que connaît la société chinoise contemporaine, en centrant leur analyse sur les rapports de genre. Au-delà des situations contrastées des femmes chinoises, ce sont les rapports entre les hommes et les femmes et leurs représentations qui sont mis en exergue. En faisant se succéder chapitres de synthèse et enquêtes de terrain, cet ouvrage donne à voir la réalité foisonnante, hétérogène et nuancée, des rapports sociaux contemporains en Chine. »Tania ANGELOFF, diplômée de l’IEP de Paris et de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), est sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine, membre de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) et du laboratoire Enquête-Terrains-Théories (ETT) au centre Maurice-Halbwachs.Marylène LIEBER est docteure en sociologie, spécialiste des questions de genre, de travail et de migrations en Chine, professeure associée à l’Institut des études genre de l’Université de Genève. Autres ouvrages de Marylène LIEBER :
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Vocabulaire du chinois contemporain 2 Exercices pour la préparation au HSK – Deuxième série de mots POIZAT-XIE Honghua, Paris, Asiathèque, 2012, 264 p. série de mots pour le niveau 5, niveau intermédiaire avec 1 CD audio MP3. 34 € ISBN 978-2-360570-31-7 Présentation de l’éditeur : « Ce volume II garde les mêmes approches et propose à peu près les mêmes types d’exercices que le volume I. Les quatre-vingt-dix chapitres sont organisés de la manière suivante. Du chapitre 1 au chapitre 18, les mots liés au concret. Du chapitre 19 au chapitre 25, les aspects morphologiques du vocabulaire. C’est un domaine malheureusement encore peu abordé par les grammaires et les manuels actuels. Du chapitre 26 au chapitre 59, les mots pleins et les mots vides. Du chapitre 60 au chapitre 68, la grammaire au service du vocabulaire, et en particulier la lexicalisation des structures grammaticales. Du chapitre 69 au chapitre 78, l’apprentissage des caractères, en mettant en évidence le lien entre les caractères composants et le mot. Du chapitre 79 au chapitre 85, les connaissances lexicales appliquées à la compréhension des textes, en passant progressivement de la lecture de courts passages à celle de quelques nouvelles. Du chapitre 86 au chapitre 90, l’accès à des connaissances culturelles et l’épreuve du test modèle du nouveau HSK 5, le niveau visé par cette méthode.Avec le souci de satisfaire un large public de lecteurs, l’auteur s’est attachée dans le présent ouvrage à offrir des matériaux ludiques et attractifs en ajoutant aux textes des dessins et des images chaque fois que cela était possible. Comme pour le volume 1, un enregistrement audio des exercices marqués d’une étoile est fourni afin de permettre aux lecteurs de se familiariser avec le contexte des mots et de travailler leur prononciation et leur compréhension auditive.» Mme POIZAT-XIE Honghua est chargée d’enseignement à l’Unité des études chinoises de l’Université de Genève et vice-directrice de l’Institut Confucius de Genève. Autres ouvrages de l’auteure :
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Hellenes and Romans in Ancient China (240 BC – 1398 AD) Lucas CHRISTOPOULOS, in Sino-Platonic Papers, Department of East Asian Languages and Civilizations, University of Pennsylvania, Philadelphia, 2012, 91 p. Version pdf. Lucas CHRISTOPOULOS est un chercheur suisse qui a passé 14 ans entre la Chine et le Japon. Il effectue des travaux de recherche sur les échanges et les transmissions culturelles entre la Chine et le monde héllenistique et romain, principalement dans le domaine des gymnastiques. |
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Génération Dakou Écouter, recycler, expérimenter YAN Jun, sous la direction de Thibault WALTER et Christian INDERMUHLE, Van Dieren éditeur (coll. Rip on / off), 2012, 168 p., € 28.–, CD inclus. Traduit du chinois par Antoine GUEX, Aline HOTTSTELLER, Linel BIZE ISBN 978-2-911087-86-8 À commander sur les sites Van Dieren éditeur ou Rip on/off. Présentation tirée du site Van Dieren éditeur : « Je m’assieds sur les toilettes à l’écoute de l’eau qui remplit le réservoir : elle s’écoule, s’agite, puis pénètre dans une autre petite vanne étroite, quelques gouttes fuient au cours du trajet. En même temps, l’eau s’évacue de la cuvette, tourbillonne, gronde, se recompose tranquillement, tandis qu’elle fait disparaître au loin, dans ses voies sinueuses, la réalité d’un monde. J’aimerais réfléchir encore une fois à ce problème : puisque les sons du monde sont naturellement parfaits, pourquoi doit-on encore faire de la musique ? Le bruit de la chasse d’eau : on entend par apparitions successives une fragilité triste, un long son discret, un événement imprévu empreint d’humour, comme un dialogue avec un dernier écho : un son d’adieu, réponse plus claire que n’importe quelle allusion littéraire. Alors qu’on saisit en dedans une trame sonore, elle entre dans un état de repos et plus nombreux sont les sons qui apparaissent, plus subtils, plus vastes ; ce calme semble un puits sans fond : plus on descend, plus la lumière est grande. »YAN Jun est un poète et musicien chinois, né en 1973 à Lanzhou et vivant à Pékin. Co-fondateur du collectif Sub Jam en 1998 et du label Kwanyin Records en 2004, il est l’un des animateurs les plus actifs de la scène expérimentale chinoise contemporaine. Son œuvre revisite les héritages d’une génération qui a fouillé les décombres et les surplus des productions industrielles occidentales chez les brocanteurs des marchés chinois. C’est ainsi qu’elle a fabriqué un univers poétique et musical aux recyclages inventifs, riches d’expérimentations multiples, créant une forme de critique subtile, fragile et drôle, des mondes contemporains.« Extrait des pages 13-14 du livre : Commençons par deux définitions 1. dakou, 打口, «faire un trou, une entaille », qualifie avant tout les produits d’écoute, cassettes puis CDs, surplus d’usines nord-américaines mutilés dans les années 1990 pour devenir inécoutables, puis revendus en Chine comme matière plastique ; 2. la génération dakou représente les jeunes de cette époque qui, en raison d’un marché du disque d’importation très limité, ont profité de ces produits revendus illégalement, réparés ou bricolés pour être réécoutés. » Pour faire connaissance avec YAN Jun, écoutez l’émission Babylone du 17 octobre 2012, sur Espace 2.Le site de YAN Jun : www.yanjun.org |
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Peuples méconnus de Chine Marie-Thé et Étienne ROUX, Genève, Georg Naef Éditeur, 2012, 192 p., € 42.– CHF 64.– Avant-propos de Gérald BÉROUD, président de la Section romande de la Société Suisse-Chine ISBN 978-2-8313-0420-5 L’ouvrage peut aussi être commandé auprès des auteurs : www.matietroux.ch « Yunnan, Sichuan, Guizhou, trois provinces légendaires de la Chine profonde que Marie-Thé et Etienne Roux ont arpentées ces dernières années sur les traces des ethnies «racine» telles que les Miao, les Dong, les Yi, les Yao, les Buyi, ou encore les Zhuang. Parcourant les chemins abrupts et les routes empoussiérées, les Montagnes Fraîches ou les Monts Grêlés, ils ont découvert la richesse de ces populations qui portent encore le costume traditionnel, vénèrent leurs ancêtres ou recourent au chamanisme à chaque étape de la vie.Cavaliers émérites montant à cru sur de petits chevaux fougueux, fées brodeuses qui passent plus de trois ans à la confection de leur costume de mariage, danseurs imitant les évolutions des insectes et des oiseaux ou encore charpentiers funambules défiant les lois de la pesanteur, ce périple propose de saisissants documents qui contrastent avec notre quotidien de plus en plus voué à la standardisation. La vie s’écoule lentement au rythme des fêtes et des saisons, des semailles et des moissons, des amours et de la mort. Un hymne à l’authenticité des gestes, au lien profond entre la terre et l’homme et à tout ce qui a élevé ces populations fières au rang de démiurges de la nature.» Marie-Thé et Étienne ROUX sont photographes et enseignants en Valais. «Avant-propos Pour celles et ceux qui ont visité les provinces du Guizhou, du Sichuan et du Yunnan, couleurs, senteurs, saveurs et sons se conjuguent à de riches rencontres humaines où l’insouciance apparente, la bonne humeur et les surprises sont constantes. Quel « long nez » n’a pas été marié lors d’une fête expéditive par quelques Miao espiègles ? Quel groupe de visiteurs n’a pas dû chanter, puis boire d’une traite plusieurs coupes d’alcool de riz pour obtenir le droit d’entrer dans un village dong ? En ces contrées reculées, souvent trop vite parcourues, les yeux sont bercés par des paysages enchanteurs où la nature ne laisse jamais longtemps oublier sa force. 55 «nationalités», selon la terminologie courante en République populaire de Chine, sont officiellement reconnues à côté des Han, lesquels comptent pour plus de 91% de la population de ce pays-continent. Le premier mérite de Marie-Thé et Étienne ROUX est de montrer, avec précision et respect, l’extraordinaire richesse de quelques-unes de ces «minorités nationales», non seulement au plan de leurs us et coutumes, mais aussi dans les multiples sous-groupes qui les composent. Le second est le fantastique travail photographique et ethnographique dont cet ouvrage est le témoin, fruit d’une longue et patiente quête en dehors des sentiers battus et autres circuits-express. Enfin, ces deux auteurs valaisans ont capté un univers qui vit en marge de l’actualité d’une Chine si présente dans les médias. L’observateur se demande d’ailleurs comment ces ethnies, leur mode de vie et leur solidarité active, tout en évitant une folklorisation factice, résistent à la pression d’une mondialisation de plus en plus incisive et composent avec un développement pour le moins vigoureux. Représentant d’une organisation qui s’efforce de développer les relations entre la Suisse et la Chine, nous saluons ce remarquable ouvrage de Marie-Thé et Étienne ROUX qui présente avec sensibilité et humanisme ces «peuples méconnus» dans le quotidien souvent difficile d’une Chine rurale qui gagne à être découverte. Nous vous en souhaitons une agréable lecture et un passionnant voyage dans cet univers fascinant. Gérald BÉROUD Président de la Section romande de la Société Suisse-Chine» |
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L’accueil des hôtes chinois en Suisse Hôtellerie Suisse et Suisse tourisme, Berne, 2012 (première édition 2004), 28 p. Disponible en trois langues : allemand, français et anglais.Une brochure pour aider à l’accueil des visiteurs chinois dans notre pays : informations générales, introduction à la culture et à l’écriture chinoises, étiquette, cadeaux, conseils et recommandations, etc. Elle sera fort utile à celles et ceux qui reçoivent des délégations, des groupes de touristes ou des visiteurs individuels.Adresse utile : Hôtellerie Suisse Monbijoustrasse 130 Case postale 3001 Berne Tél. : +41 31 370 41 11 Fax : +41 31 370 44 44 Courriel : |
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How China Tranforms (the World) Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse, 360° – The Business Transformation Journal, 2012, 80 p. |
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Jewish Wayfarers in Modern China Tragedy and Splendor Matthias MESSMER, Lexington Books, 2012, 238 p., $ 65.–. ISBN 978-0-7391-6938-4 Présentation de l’éditeur : « Jewish Wayfarers in Modern China focuses on the many extraordinary contacts between East and West in China during the 20th century. Through a collection of short biographies situated in the context of Chinese and Western history, it offers a panoramic view of China as experienced by many different persons of Jewish origins during their sojourn in the Middle Kingdom.With their Western talents, skills, desires, hopes and expectations they tried to master their individual fates. There is the iconoclastic young woman journalist who enjoys breaking taboos at home in the USA. There is the swindler, the scoundrel known from novels by Mark TWAIN or Charles DICKENS. There is the revolutionary, the man of thought and deed who thinks he knows what the Chinese need better than the Chinese themselves. There is the poetess loyal to her lost Chinese lover, the admirer of Chinese culture. There is the artist, fascinated by the exotic surroundings, portraying them with archetypes that merge East and West. There is the doctor, anxious to help. There is the archaeologist, desiring to make a name by discovering and returning with Chinese treasures. – By showing us these characters in action, working for their own ambition or survival, employing their talents and previous experience, we find a distant mirror of our own society.One cannot return in a time machine to the past, but literature is a sort of virtual time machine, carrying us to distant periods of the past and exotic surroundings. The present book offers such a magical journey across vast reaches of space and back through time. Our impressions of visits to China have often been biased by sensationalistic journalism, Hollywood films and literary entertainment that have distorted the reality of this vast country. In the present book, we are shown the reality of life in Twentieth Century China for many Westerners through carefully-researched biographies of a wide variety of typical and less typical Western visitors to the Middle Kingdom. » M. Matthias MESSMER, né en 1967, a fait des études de politique, de droit et d’économie à l’université de St. Gall. Il est détenteur d’un doctorat de la Faculté des sciences sociales de Constance. Ses recherches se centrent sur les aspects interculturels, les thèmes liés à la Chine et à la culture chinoise. M. MESSMER est également chercheur associé de l’Université de Fribourg.Autre publication : |
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The Visible and the Invisible (Poems by LEUNG Ping Kwan 梁秉鈞) Andrea RIEMENSCHNITTER (éd.), mccm creations, 2012, 238 p., $ 24.–. ISBN 978-988-15218-1-1 Présentation tirée du site de l’Ostasiatisches Seminar : « Die anlässlich einer Lesung im Museum Rietberg entstandene Publikation mit Erst- und Neuübersetzungen von Gedichten des diesjährigen Ehrendoktors der Universität Zürich, Prof. Dr. Dr. h.c. LEUNG Ping-kwan, erschliesst einen Wahrnehmungsraum, der viele Grenzen in sich birgt, diese aber gleichzeitig überschreitbar macht. Im poetischen Spiel der zwischen sichtbaren und verborgenen Phänomenen oszillierenden Wahrnehmung lassen sich überraschende Berührungspunkte entdecken: noch nie waren sich Hongkong und die Schweiz näher. »Mme Andrea RIEMENSCHNITTER est professeure de langue et littérature chinoise, Ostasiatisches Seminar (OAS) de l’Université de Zurich. Autres publications :
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La danse du yangge Culture et politique dans la Chine du XXe siècle Florence GRAEZER BIDEAU, Paris, La Découverte, Recherches / Terrains Anthropologiques, 2012, 440 p., € 28.–. ISBN 9782707172921 Présentation de l’éditeur : « Qui n’a jamais été surpris de découvrir une animation joyeuse, intense, sonore et dansée, dans les rues chinoises à la tombée de la nuit, menée par des résidents en quête de divertissements, d’activités physiques et de bien-être social ? Issu d’une recherche menée sur le long terme dans plusieurs localités de la province du Shaanxi et de la municipalité de Pékin, cet ouvrage plonge le lecteur au cœur des pratiques culturelles et sociales de nombreux Chinois. Il propose une réflexion originale sur la place de la culture en République populaire de Chine et sur ses diverses modalités d’expressions et d’interprétations depuis le Mouvement du 4 mai 1919 jusqu’à l’Exposition universelle de 2010 à Shanghai.La politique culturelle est-elle un instrument essentiel de l’exercice du pouvoir en Chine ? Ce livre y répond en explorant les liens entre culture et politique à partir d’une étude anthropologique réflexive et critique de la danse du yangge, inspirée des travaux des Cultural Studies qui associent dans leurs démarches les approches sinologique, historique, politique et sociologique. Fondé sur des enquêtes de terrain approfondies au sein de différentes communautés yangge, il montre comment la danse du yangge fut un outil de propagande qui a servi de pierre angulaire à la construction de la politique culturelle au temps de Mao et comment elle sert aujourd’hui à la promotion de la civilisation spirituelle socialiste, par un Parti communiste chinois en quête de légitimité »Anthropologue, spécialiste de la Chine contemporaine, Florence GRAEZER BIDEAU est chargée de cours et directrice adjointe du Centre for Area and Cultural Studies de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Autres publications : |
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Framing China Media Images and Political Debates in Britain, the USA and Switzerland, 1900-1950 Ariane KNÜSEL, Abingdon-on-Thames, Taylor And Francis , 2012, 339 p., 189.–. ISBN 9781409425595 EAN 13 9781409425595 Présentation de l’éditeur : «Framing China sheds new light on Western relations with and perceptions of China in the first half of the twentieth century. In this ground-breaking book, Ariane KNÜSEL examines how China was portrayed in political debates and the media in Britain, the USA and Switzerland between 1900 and 1950. By focusing on the political, economic, cultural and social context that led to the construction of the particular images of China in each country, the author demonstrates that national interests, anxieties and issues influenced the way China was framed and resulted in different portrayals of China in each country. The author’s meticulous analysis of a vast amount of newspaper and magazine articles, commentaries, editorials, cartoons and newsreels that have previously not been studied before also focuses on the transnational circulation of images of China. While previous publications have dealt with the occurrence of the Yellow Peril and Red Menace in particular countries, Framing China reveals that these images were interpreted differently in every nation because they both reflected and contributed to the discursive construction of nationhood in each country and were influenced by domestic issues, cultural values, pre-existing stereotypes, pressure groups and geopolitical aspirations. » Mme Ariane KNÜSEL est chercheuse et collaboratrice scientifique au Département d’histoire contemporaine de l’Université de Fribourg. |
Modification de la page le 29.08.2024