Articles et ouvrages spécialisés – 2004
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Chine-Inde : le match du siècle Gilbert ÉTIENNE, Genève, Centre de recherche sur l’Asie moderne (CRAM) Briefing note n° 8, décembre 2004, 13 p. » Depuis de nombreuses années, Gilbert ÉTIENNE, professeur honoraire aux Instituts universitaires de hautes études internationales et d’études du développement à Genève (devenu l’IHEID), suite de près les performances économiques de la Chine et de l’Inde. En 1998, il dresse un premier bilan : Chine-Inde – le match du siècle, Paris, Presses de sciences politiques. Aujourd’hui il fait le point sur l’accélération du jeu entre les deux équipes. Il met en lumière les succès obtenus et les obstacles qui subsistent. Il se montre prudent face à ceux qui voient dans les deux poids lourds de l’Asie les marchés miracles ou mirage. » (texte de présentation du CRAM) Pour inciter les personnes intéressées à lire ce texte, préalablement publié dans la revue Accomex (mai-juin 2004), voici un passage de la conclusion tirée par professeur ÉTIENNE : « Un dernier point est très clair : Américains et Européens tardent à mieux connaître ces pays, leurs marchés réels, l’arrière-plan de leurs civilisations. Nos partenaires d’Asie, eux, nous connaissent de mieux en mieux. Jusqu’à prévaudra une telle absurdité du côté occidental. » |
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The Rule of Law and the 21st Century XIA Yong, LI Lin et Lidia BASTA FLEINER (éds.), Beijing, Social Sciences Documentation Publishing House, 2004, 706 pages. Format: 23×33 cm, textes: anglais/chinois 120.– RMB ISBN 7-80190-213-0/D·069 En octobre 1998, l’Institut de droit de l’Académie chinoise des sciences sociales, en collaboration avec l’Institut du fédéralisme de l’Université de Fribourg, organisait le premier symposium sino-suisse sur le droit constitutionnel. En décembre 2000, ces deux instituts, avec le soutien de la Commission internationale des juristes, mettaient sur pied un second symposium, dont le thème était le rôle de l’État de droit au 21ème siècle. Cette publication reprend les travaux et exposés faits durant cette deuxième rencontre. On y trouvera, à côté des avant-propos rédigés par les éditeurs et par M. Dominique DREYER (ambassadeur de Suisse en Chine de 1999 à 2004), des contributions suisses et chinoises portant sur l’État de droit dans une perspective historique et culturelle, l’État de droit, la démocratie et le constitutionnalisme, l’État de droit, l’administration et le 21ème siècle. The Sino-Swiss Conference of Constitutional Law (en anglais, pdf, 3 p., 15,7 kb) Lidija BASTA FLEINER, Beijing, 15-18 octobre 1998 |
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Chinese Characters then and now HUANG Qi (éd.), Zurich, Edition Voldemeer, 2004, 352 pages, 122 illustrations. Format: 23×33 cm, textes: anglais/chinois 89.– €ISBN 3-211-22795-4 Des personnalités de premier plan, telles QI Gong, YAU Shing-tung, ZHAO Jiping, CHEN Guying and ZHAO Ping’an écrivent ensemble sur l’un des véhicules les plus importants de leur culture : les caractères chinois. Un ouvrage magnifique qui donnera aux lecteurs tant chinois qu’occidentaux une approche riche et unique du monde des caractères chinois. Au sommaire :
Notice de présentation. Adresse utile: Diffusion : |
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36 Strategeme für Manager Harro von SENGER, Munich, Carl Hanser Verlag, 2004, 232 p. Prix 24.90 € 5ème réédition, retravaillée, en 2016 ISBN 3-446-22844-6 M. Harro von SENGER, professeur de sinologie à l’Université de Freiburg en Breisgau et expert en droit chinois à l’Institut suisse de droit comparé à Lausanne. Communiqué de presse (en allemand, pdf, 2 p., 133 kb)Autres ouvrages du professeur von SENGER présentés dans les pages du site SinOptic :
Pour davantage d’informations sur les travaux que poursuit le professeur von SENGER dans le domaine des stratagèmes, consultez son site : www.36strategeme.ch |
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La Chine vers l’économie de marché – Les privatisations à Shenyang Antoine KERNEN, Paris, Karthala, 2004, 280 p. Prix 24.– € ISBN 2-84586-519-8 Présentation tirée de la couverture de l’ouvrage : » Le « miracle » chinois suscite des commentaires dithyrambique ou des inquiétudes en proportion. Mais la Chine ne se réduit pas à la croissance vertigineuse de Shanghai ou de Canton. Cette longue enquête de terrain à Shenyang, bastion industriel de l’ancienne économique socialiste, durement éprouvée par le passage à l’économie de marché, montre que la « transition chinoise » est faite de contrastes et de complexités. Les entreprises d’État restent au centre des réformes. Elles contribuent au développement du secteur privé tout en amortissant le choc des privatisations. Elles permettent à l’État de mettre en place une nouvelle couverture sociale et de renégocier son rôle d’arbitre des conflits de travail. Ces derniers sont légion : retard dans le paiement des salaires, faillites, manifestations ouvrières font partie du lot quotidien. En définitive la longue marche de la Chine vers l’économie de marché, qui a été officiellement instaurée pour cause d’entrée dans l’OMC, ne se ramène pas au désengagement de l’État. Celui-ci reste présent au cœur d’une économie qui, en fait, demeure « socialiste de marché » en dépit de son nouvel affichage.Accordant une large place aux stratégies et aux représentations des acteurs eux-mêmes, cet ouvrage apporte un éclairage neuf et nuancé sur la nouvelle révolution chinoise, industrielle celle-ci, mais aussi lourde de conséquences sur notre monde que le fut la révolution communiste de 1949.Antoine KERNEN est maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne et chargé de cours à l’Institut universitaire d’études du développement à Genève. Il a consacré ses premiers travaux aux petits entrepreneurs privés. Il poursuit désormais sa sociologie économique de la « transition » chinoise en étudiant le processus de privatisation et les entreprises d’État. « Quelques autres de ses publications déjà référencées dans le site : – Les stratégies chinoises en Afrique : le pétrole et les bassines en plastique Politique africaine, 2007 – The Reemergence of Street Protests : 50 State Workers Challenge the Chinese State in Exploring Social (In-) Securities in Asia, 2005 – Quel avenir pour les ouvriers du secteur d’Etat Perspectives chinoises, n° 69, janvier-février 2002 – Traitement social du chômage et nouvelle pauvreté. Le cas de Shenyang et du Liaoning, Perspectives chinoises, no 56, novembre-décembre 1999 |
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Études sur Tchouang-tseu Jean François BILLETER, Paris, Allia, 2004, 293 p. Prix 20.– € ISBN 2844851452 L’auteur, qui fut professeur d’études chinoises à l’Université de Genève, élargit l’exploration de Tchouang-tseu (ou Zhuangzi) amorcée dans ses Leçons sur Tchouang-tseu (Allia, 2002). Dans ces quatre études, il traduit et commente de nouveaux dialogues de ce grand philosophe (mort vers 280 avant notre ère) et les rend accessibles aux lecteurs non sinologues. Divers compléments sur l’histoire du texte et de son interprétation, l’art de la traduction, le personnage de Confucius, etc.Des comptes rendus de cet ouvrage ont paru :
Autres ouvrages et articles de Jean François BILLETER :
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La Suisse face à la Chine. Une continuité impossible? 1946-1955 Michele CODURI, édité par Academia-Bruylant, coll. Thèses de sciences humaines n°10, 2004, format 16 x 24 cm, 407 p. Prix 49.50 € / 88.80 CHF ISBN 2-87209-742-2 Le 1er octobre 1949, MAO Zedong proclame la République populaire de Chine. Le 17 janvier 1950, la Suisse est l’un des premiers pays occidentaux à la reconnaître. Cet épisode constitue le cœur d’une décennie de relations sino-suisses dans un contexte international qui va de la fin de la Deuxième Guerre mondiale à la guerre froide. Cet ouvrage présente et analyse les attitudes et les actions non seulement de la Suisse officielle, mais aussi, voire surtout, des Suisses résidant en Chine et des acteurs transnationaux comme les entreprises et les sociétés missionnaires. Tous ces acteurs ont dû élaborer des stratégies tant dans le domaine économique que dans le domaine social ou idéologique pour faire face aux bouleversements radicaux provoqués par l’arrivée au pouvoir des communistes chinois. Affrontement de systèmes, recherche du dialogue, confrontation culturelle, adaptation,… ne sont que quelques exemples de choix et de destins humains d’il y a un demi-siècle. Sommaire A. Introduction et situation après la deuxième guerre mondiale: Le contexte (1945-1948). Les relations bilatérales entre 1945 et 1949. B. Formulation d’une politique (1949-1950): Les acteurs de la politique étrangère suisse. La reconnaissance de la République populaire de Chine. C. La mise en oeuvre du principe de l’universalité et l’ombre de la Corée (1950-1955): L’établissement des relations diplomatiques. L’influence de la guerre de Corée sur les relations bilatérales. D. Aspects thématiques: L’exode de la colonie suisse. La fin des missions. Le déclin de la présence économique suisse en Chine. Les relations commerciales. Les bons offices et la protection des intérêts étrangers. Le CICR et la Chine. L’auteur D’origine suisse, Michele CODURI est docteur ès sciences politiques (section relations internationales) de l’Université de Saint-Gall (Suisse). Il a travaillé comme collaborateur scientifique a l’Institut de science politique de la même université et a aussi été chercheur associé au Centre de recherche sur l’Asie moderne de Genève. Il fait actuellement partie du corps diplomatique suisse. Adresse de commande Éditions ACADEMIA-BRUYLANT, Grand’Place, 29, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique TEL. +32 10 45 23 95 FAX +32 10 45 44 80 Diffusion en Suisse : Éditions Zoé Version pdf (1,6 mb) |
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Portraits de Chine Frédéric KOLLER, Paris, Alvik Éditions, 296 p. Format 140 x 205 mm. Prix 21.00 € ISBN : 2-914833-13-X « Portraits de Chine est un récit nourri de lieux symboliques et de rencontres qui saisissent sur le vif ce XXIe siècle chinois. Des campagnes abandonnées à leur sort en passant par Shanghai vitrine de la modernité l’auteur explore un continent en mutation qui se laisse difficilement enfermer dans les généralisations. On découvre des mandarins rouges convertis au libéralisme le plus dur, le personnage de Belle-barbe qui veut changer le pouvoir avec l’informatique, un cercle d’intellectuels aigris mais loyaux, ou encore Pékin, la ville-muraille qui rêve de se propulser dans le futur tout en restant prisonnière de son passé.Artistes et dissidents traduisent avec angoisse la violence aussi bien politique qu’économique qui accompagne ces bouleversements. Ces pérégrinations éclairent l’obsession avec laquelle le pays entend renouer avec son rôle de grande puissance. Par touches impressionnistes, Portraits de Chine peint avec humour et rigueur l’esprit de la Chine après vingt-cinq années de réformes dont on commence à peine à mesurer les conséquences en Extrême-occident.Stratégies économiques – à l’image des Zones économiques spéciales et des expérimentations libérales menées à Shanghai – et politique font l’objet d’un exposé clair et édifiant. Fondé sur des témoignages révoltants (à l’exemple de la contamination par le sida dans certaines provinces lors de collectes de sang), ce récit est aussi truffé d’anecdotes savoureuses.Par touches impressionnistes, Portraits de Chine peint avec humour et rigueur l’esprit de la Chine après vingt-cinq années de réformes dont on commence à peine à mesurer les conséquences en Extrême-Orient. Frédéric KOLLER a été correspondant à Beijing de 2000 à 2006 pour divers médias francophones (Le Temps, L’Express, La Croix, La Liberté et Le Soir). Il a reçu en 1999 la plus prestigieuse récompense journalistique en Suisse romande: le Prix des Amis de Jean Dumur. Elle lui a été décernée pour son indépendance d’esprit, sa rigueur et le travail de recherche considérable qu’il a réalisé dans le cadre de l’importante affaire des Fonds juifs. » [Communiqué de presse d’Alvik Éditions] Autres publications :
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Voyageurs chinois. À la découverte du monde De l’Antiquité au 19e siècle Dominique LELIEVRE, Genève, Éditions Olizane, Collection Objectif Terre, 2003, 480 p. Format 14 x 21 cm broché. Prix 26.00 € / 49.00 CHF ISBN : 8-88086-311-2 « Bien que souvent méconnus des Occidentaux, nombreux sont les Chinois qui ont quitté leur pays et parcouru le monde. Dès l’Antiquité, à l’instar des grands explorateurs européens, un courant inverse de voyageurs, bravant l’inconnu, partait de la Chine vers l’Ouest, mais aussi vers d’autres destinations. Les motivations de ces personnages, souvent haut en couleurs, étaient variées et parfois surprenantes. La plupart des pérégrinations étaient effectuées sur ordre impérial, généralement pour des raisons militaires. En effet, l’empereur chinois obligeait ses voisins à faire acte d’allégeance, tant dans le but de garantir une certaine stabilité politique que d’imposer le respect dû à sa personne – il se faisait appeler le Fils du Ciel ! La dynastie des Han a été l’âge d’or de ces ambassades conçues, selon les cas, comme moyen d’expansion ou de conciliation. Parallèlement, d’autres voyageurs quittaient la Chine, souvent malgré l’interdiction impériale, inspirés par des motifs religieux. Mus par leur désir de mieux connaître les enseignements du Bouddha, ils remontaient jusqu’aux sources indiennes de la Tradition, à la recherche de la doctrine pure afin de la ramener dans leur pays. Mais l’une des pages les plus étonnantes de l’histoire des relations entre la Chine et l’Occident est celle qui raconte les mésaventures des Chinois convertis au christianisme et qui, au 18e siècle, se sont retrouvés, sans ressource aucune et déboussolés, sur le pavé parisien… L’auteur de cet ouvrage a réuni, pour la première fois, les documents et les témoignages qui relatent ces péripéties. En citant les comptes rendus ou en abordant le sujet du point de vue des voyageurs eux-mêmes, il retrace les relations que ces Chinois entretenaient avec d’autres pays, leur regard sur le monde, ainsi que leur rapport avec l’Empire du Milieu. » [Communiqué de presse des Éditions Olizane] |
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Narrating the Border : The Discourse of Control over China’s Northwest Frontier PARHAM Steven, Institut für Ethnologie (document de travail de l’Institut d’ethnologie de l’Université de Berne, N° 25), Berne, 2004, 134 p. ISBN 3-906465-25-X L’ouvrage est accessible en version pdf (3,5 mb). Présentation dans le site de l’Institut d’anthropologie sociale de l’Université de Berne : « Border regions by their very nature include two or more nation-states and, thus, are an area where several national systems concatenate. The ensuing requirements of having to deal with more than one political, social, and linguistic set of situations has unfortunately prevented anthropologically motivated researchers with their critical approaches to top-down discursive narratives from more explicitly dealing with political boundaries (as opposed to social boundaries within a political system) and has left the field of political borders and frontiers in the hands of the less critical methods of inquiry pursued by political scientists and macro-economists. Furthermore, the overwhelming amount of published material on borders seems to be official and state-centred in nature with ethnographic studies on political frontiers few and far between. I think it must be in the interest of the field of anthropology to correct this grave imbalance and thus give us the opportunity to reappraise the role which these areas so heavily encumbered and inscribed with symbolic importance play in respect to the nation-state.This paper attempts to examine the fields of nationality, ethnicity, and the nation-state as they pertain to the area comprising the frontier of Kazakhstan and Xinjiang Province (northwest China) by focusing on questions of regional transnational mobility, transnational peoples, and transnational representations of inclusion versus exclusion. Of central importance here is the relationship between local ethnic groups and the respective nation-states they inhabit, specifically in regard to local interpretations and images of the borders in their region, and in which way these may differ from official representations. To narrate the border is to show the intricacies of a discourse which appears to be triangular in nature: first, that entertained by both the representatives of the nation-state and the inhabitants at its frontiers; second, that represented by both the effect official policies have on the implementation of control over the borders and how this implementation is received and influenced by those it affects; and third, that evinced by the complex relationship of the frontier inhabitants on both sides of the borderline in regard to the respective nation-states involved and the channels of communication and exchange (economical, political, and/or cultural) which exist between them. It is important to realise that regardless of official rhetoric about border maintenance, reality takes on a different form when observed in the frontier zone or at the actual border itself. Furthermore, it is necessary to consider local attitudes and the local situation in order to approach a qualitative analysis of the double triangle of power relations between the respective national centres, the local frontier elites, and the people on both sides of the borderline, and so be able to examine the nature of the interface of these two nation-states.My objective here is to wrest control from the narrative of national and international relations pursued by the centre and its institutions at the frontier and so heavily over-represented in the literature, and to refocus on a local perspective of the border. This I attempt to do by examining historical and political policies towards the border and by interviewing people in the region as to their perspectives towards this political construct. The social reality invoked by the mental construct of ‘a borderline’ is dependent on the nature of the border discourse and the motivations underlying this discourse held by all the participants involved. Thus, it will be become apparent that what is represented as any given nation-state’s control (or lack thereof) over its borders is in reality a discourse of control over its borders rather than actual control itself. I attempt to search for answers to the questions posed by this discourse (‘whom is the notion of « control over » directed against?’, ‘what purpose does the narrative of « control over » serve?, ‘what is meant to be legitimised by this centre-oriented narrative?’) and analyse the discursive dynamism inherent in borders. » |
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La République populaire de Chine et l’Asie centrale post-soviétique : étude de politique étrangère Thierry KELLNER, Genève, Institut universitaire de hautes études internationales, 2004, 754 p., ill.; 30 cm. Présentation de cette thèse dans le site RERO (Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale) : « En s’appuyant tant sur les sources occidentales que chinoises, la thèse examine les déterminants et le cours de la politique étrangère que la République populaire de Chine a mis en œuvre à l’égard des cinq nouveaux Etats nés en Asie centrale de la dissolution de l’URSS – c’est-à-dire le Kazakhstan, le Tadjikistan, la République kirghize, l’Ouzbékistan et le Turkménistan – entre le début de l’année 1992 et l’automne 2001. Après avoir introduit la problématique de la région autonome ouïgoure du Xinjiang et examiné les différents risques nés de l’indépendance des républiques d’Asie Centrale pour la RPC, la thèse analyse le contenu de la politique étrangère de Pékin à l’égard de ses voisins centre-asiatiques. Les trois axes principaux de cette politique, c’est-à-dire l’axe politique, l’axe économique et l’axe énergétique, sont ainsi successivement passés en revue. Le règlement de la question des frontières et le problème du partage des eaux des fleuves transfrontaliers font l’objet d’une section finale consacrée à certaines difficultés des relations bilatérales sino-centre-asiatiques. » |
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New Confucian Political Philosophy – TU Weiming’s Fiduciary Community Ralph WEBER, in Acta Orientalia Vilnensia (5), 2004, pp. 92-103 numéro ISSN 1648-2662 Présentation dans la plateforme de recherche Alexandria de l’Université de St-Gall : « This paper engages with the thought of the contemporary New Confucian and Harvard scholar Tu Wei-ming. Its particular focus is on what could be termed « New Confucian Political Philosophy. » Yet, is it appropriate to speak of a specific political philosophy within Confucianism, or, more specifically, within its 20th century successor New Confucianism? Is it fit to use familiar categories of political philosophy such as liberal-communitarian, individual-society, or democratic-authoritarian in order to scrutinise New Confucianism? Taking questions such as these seriously, this paper starts with some important methodological issues and only then turns to Tu Wei-ming’s proposal of a fiduciary community, that is, of a community of trust. Among other issues, the Confucian family, self-cultivation, and the concept of « politics as rectification » are discussed. At the end, Tu Wei-ming’s ideas of how to make this Confucian sense of politics and of community contribute to contemporary political philosophy are briefly addressed. »Ralph WEBER est assistant en sciences politiques à l’Université de St-Gall. |
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US-europäischer Rechtsimperialismus bzw. Rechtshegemonismus aus chinesischer Sicht Harro von SENGER. In: Impérialisme et chauvinisme juridiques. Rapports présentés au colloque à l’occasion du 20e anniversaire de l’Institut suisse de droit comparé, Lausanne, 3-4 octobre 2002, Vol. 48 / 2004, pp. 25-37. 321 pages, CHF 69.–. Positionen der BR Deutschland un der VR China in der UNO-Menschenreschtskommission 2003. In Verbindung mit einigen Fragen zur Schweizer Menschenrechtspolitik. Harro von SENGER. In: Zeitschrift für schweizerisches Recht /Revue de droit suisse, Bâle. Nouvelle série. Volume 123, n° 2/2004. pp. 277-289. M. Harro von SENGER, professeur de sinologie à l’Université de Freiburg en Breisgau et expert en droit chinois à l’Institut suisse de droit comparé à Lausanne.Autres ouvrages du professeur von SENGER présentés dans les pages du site SinOptic :
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LUO Ping – The Life, Career, and Art of an Eighteenth-Century Chinese Painter KARLSSON Kim, Berne, Editions Peter Lang, 2004, 323 p., 61 illustrations, CHF 54.– / EUR 37.20 ISBN 3-03910-223-0 Un ouvrage publié avec l’appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, qui avait présenté cet ouvrage de la manière suivante :« LUO Ping (1733-1799), known as the youngest of the Eight Eccentrics of Yangzhou and a follower of Jin Nong (1687-1763), was one of the most versatile and compelling artists of his time. While his work covers all major painting subjects and exhibits great stylistic and conceptual variety, his personality appears equally multifaceted. Contemporaries and later critics characterized him variously as a cultural arriviste, a Confucian scholar of great moral dignity, a Buddhist monk, a loving and devout husband, an « eccentric » with strong leanings toward the supernatural, and even an anti-Manchu dissident. Structured as a comprehensive and largely chronological account of the artist’s life and his interactions with patrons of different geo-cultural environs, namely Yangzhou and Beijing, this study attemps to identify the factors that contributed to the unfolding of the master’s artistic voice. It includes an extensive examination of LUO’s personal, literary, and artistic engagement with Buddhism, which constituted a significant but hitherto obscure facet of his life and work. »Présentation de l’auteure (sur le site de l’éditeur) : Kim KARLSSON (born in 1962 in Göteborg, Sweden) studied East Asian Art History, Sinology, and European Art History at the University of Zurich and at Nanjing University, PR China. She is a lecturer at the University of Zurich and academic assistant at the Museum Rietberg in Zurich. |
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New Qing Imperial History The Making of Inner Asian Empire at Qing Chengde Ruth W. DUNNELL, Mark C. ELLIOTT, Philippe FORÊT, James A. MILLWARD, Routledge Curzon, 2004, 256 p. ISBN-10: 0415320062 ISBN-13: 978-0415320061 Présentation tirée du site de l’éditeur : « New Qing Imperial History uses the Manchu summer capital of Chengde and associated architecture, art and ritual activity as the focus for an exploration of the importance of Inner Asia and Tibet to the Qing Empire (1636-1911). Well-known contributors argue that the Qing was not simply another Chinese dynasty, but was deeply engaged in Inner Asia not only militarily, but culturally, politically and ideologically. Emphasizing the diverse range of peoples in the Qing empire, this book analyzes the importance to Chinese history of Manchu relations with Tibetan prelates, Mongolian chieftains, and the Turkic elites of Xinjiang. In offering a new appreciation of a culturally and politically complex period, the authors discuss the nature and representation of emperorship, especially under Qianlong (r. 1736-1795), and examine the role of ritual in relations with Inner Asia, including the vaunted (but overrated) tribute system. By using a specific artifact or text as a starting point for analysis in each chapter, the contributors not only include material previously unavailable in English but allow the reader an intimate knowledge of life at Chengde and its significance to the Qing period as a whole. » Parmi les auteurs, Philippe FORÊT travaille à l’Institut de cartographie de l’École polytechnique fédérale de Zurich. |
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La véritable histoire d’une montagne plus grande que l’Himalaya Les résultats scientifiques inattendus d’un voyage au Tibet (1906-1908) et de la querelle du Transhimalaya Philippe FORÊT, Editions Breal, 2004, 287 p. ISBN-10: 2749503469 ISBN-13: 978-2749503462 « Au début du XXe siècle, Sven Hedin, géographe de retour d’une campagne d’exploration clandestine au Tibet et la société royale de géographie s’affrontent sur l’existence présumée du Transhimalaya qui serait le plus haut sommet du monde. Véritable découverte ou création d’une légende ? Une enquête géographique est menée dans cet ouvrage.La véritable histoire d’une montagne plus grande que l’Himalaya raconte une campagne clandestine de cartographie menée au Tibet, au début du XXe siècle, grâce au gouvernement de l’Inde britannique. Si la Société royale de géographie de Londres rejette les découvertes de cette mission, tout le monde acclame son explorateur, Sven HEDIN. Pourquoi ? À partir des archives de Sven HEDIN, l’auteur fait découvrir ce géographe hors du commun et montre aussi que la querelle du Transhimalaya exprime une mutation majeure de la géographie. En comparant les attitudes prises en public et en privé, l’ouvrage montre comment, avec discrétion et détermination, les géographes réorientent la politique scientifique. Il s’interroge en outre sur la responsabilité de la presse dans la création d’une montagne imaginaire au milieu d’un Tibet utopique. Ce livre réexamine le rôle des explorations dans la construction historique du savoir et de la discipline géographiques. Il invite aussi à analyser la géographie d’aujourd’hui à la lumière de ce passé. » Philippe FORÊT, Institut de cartographie de l’École polytechnique fédérale de Zurich. |
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L’empire chinois Mieux comprendre le futur N1 mondial : histoire actualité de diaspora chinoise Pierre PICQUART, Lausanne, éditions Favre, 2004, 220 p., EURO 22,– ISBN: 978-2828907938 Présentation des éditions Favre: «1,3 milliard de Chinois changent le monde. La Chine sera le futur n°1 mondial. Sa croissance de 9,7 % cette année, stimule l’économie mondiale. Le triomphe des » capitalistes rouges » nous transporte dans la sphère chinoise où de riches patrons deviennent les leaders de la planète, dans une Chine aux projets pharaoniques. Entre espoir et crainte, serons-nous, demain, balayés par ce Super-Géant ? Avec d’inédites stratégies commerciales et un fort potentiel numérique, l’économie puissante de la Chine et de sa diaspora, change la planète et rééquilibre la multipolarité du monde qui était dominé jusqu’à présent par les Etats-Unis. Ce livre dresse un bilan complet de cette succès-story à la chinoise en repartant aux sources de cette saga et en interrogeant tout autant l’histoire de la Chine que celle de sa diaspora. Les » succès » de la Chine actuelle ne sont plus à démontrer, mais les perspectives sont prodigieuses. Avec pour ambition de mener à son terme son chantier de la modernisation économique, politique et sociale, la Chine poursuit aujourd’hui ses conquêtes économiques et son fabuleux destin avec pour responsabilité près du quart de l’humanité. Quelles sont les origines et les évolutions futures d’une telle croissance ? Cet ouvrage sur la Chine et sa diaspora relate toute la trajectoire des migrants et du peuple chinois exilé depuis ses origines. Il propose un parcours migratoire, mondial, historique, géographique, sociologique, économique et géopolitique. Il traite des particularités du monde chinois et de la répartition mondiale des communautés chinoises. La diaspora chinoise est sans conteste la plus importante et la plus riche au monde, certains affirment même que ses richesses dépasseraient celles de la Chine ! Présents dans plus de cent trente pays, dispersés sur les cinq continents, plus de 100 millions de Chinois ont commencé leurs migrations au début de notre ère. et forment aujourd’hui un puissant empire invisible. Ce livre porte un regard inédit sur la nation qui construira le XXIe siècle.»Pierre PICQUART est docteur en géopolitique et en géographie humaine, expert international et spécialiste de la Chine. Auteur de nombreux travaux sur la Chine, il est le fondateur et le directeur du Centre d’études, de développement et de recherche international sur la Chine contemporaine (CEDRIC). Expert en 2001 et en 2006 pour la Commission européenne, il a rédigé notamment L’Empire chinois en 2004, La forme olympique de la Chine en 2008, La Chine dans vingt ans en 2011 et La Chine, une menace militaire? en 2014, tous parus aux Éditions Favre. Il poursuit actuellement des missions, des conférences et des travaux en France et à l’étranger. |
Modification de la page le 30.07.2024