« L’arrangement technique signé en 2015 par le Département fédéral de justice et police (DFJP) et les autorités chinoises des migrations réglemente les procédures d’identification des personnes frappées d’une décision de renvoi qui sont présumées être de nationalité chinoise. Cet arrangement – comme les quelque 60 autres accords conclus par la Suisse dans ce domaine – est donc conforme au mandat légal selon lequel le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) doit, conjointement avec les cantons, veiller à ce que les personnes tenues de quitter la Suisse puissent effectivement être renvoyées. Sans identification par le personnel des autorités chinoises, le renvoi ne peut être exécuté et ces personnes, qui ne sont pas menacées à leur retour, restent en Suisse sans droit de séjour. De nombreuses informations erronées circulent au sujet de cet arrangement, qui n’est plus en vigueur », indique le SEM dans un communiqué.
Il ajoute notamment: « Des auditions ne sont menées qu’avec des personnes qui ne sont pas menacées de persécution à leur retour dans leur pays d’origine. Quiconque peut rendre vraisemblable qu’il est victime de persécutions politiques se voit accorder la protection de la Suisse; tout renvoi est alors exclu. Cette règle s’applique en particulier à toutes les personnes d’ethnie tibétaine, pour lesquelles l’exécution d’un renvoi vers la Chine est explicitement exclue en vertu d’un arrêt de principe du Tribunal administratif fédéral. Ces personnes ne seront donc pas présentées aux autorités chinoises à des fins d’identification. »
Échu le 7 décembre 2020, cet arrangement n’est plus en vigueur et n’a pas été renouvelé.
Voir les communiqués en allemand, en français, en italien et en anglais du 10 décembre 2020.